Portrait de Winston Churchill.

Négocier selon Churchill 2/5

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Suite de notre dossier consacré aux recommandations de Winston Churchill pour négocier d’une main de maître. L’homme qui a dominé la vie politique de la première moitié du XXème siècle était devenu un expert des pourparlers et des discutions diplomatiques. L’historien Yann Harlaut a décodé la totalité de ses discours pour nous en révéler l’essence. La rédaction de CTE, qui forme au management d’équipe et à l’efficacité commerciale, vous livre ici ses meilleurs conseils transposables au monde des affaires.

Pour le Premier ministre britannique, la clé d’une négociation bien menée réside dans la préparation de l’évènement. Tous les éléments sont importants. À l’occasion du précédent article, la rédaction de CTE vous recommandait de nourrir votre argumentaire de données chiffrées, précises, ainsi que de représentations graphiques de vos arguments afin de leur donner plus de poids. Churchill considère que l’étude psychologique de l’homme politique qu’il doit rencontrer est d’égale importance.

De fait, au cour de la Seconde Guerre Mondiale, alors qu’il négociait la date du débarquement allié, Churchill s’est adressé au très intellectuel président américain en élaborant un argumentaire détaillé basé sur des chiffres et cartes très précises des lieux. Face à Joseph Staline, dictateur soviétique de nature impulsive et colérique, il préfère les métaphores guerrières et les images fortes.

Churchill sait aussi privilégier les rapports humains. Il sait qu’il aura plus de chance de convaincre s’il développe des affinités personnelles avec les dirigeants politiques qu’il fréquentes. Une partie de golf aux États-Unis, un petit verre en Russie et un bon repas en France font aussi partie des secrets de sa réussite !

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